Nous vous proposons une analyse de l’appel d’offres concernant l’accord cadre pour la Mission d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) pour le Plan Ecoles. Acessible ici : https://collectif-pour-la-renovation-des-ecoles.fr/wp-files/DCE/2019_61135_0002%20-%20Accompagnement%20professionnel%20individuel%20et%20collectif/
Tout d’abord, l’objet précisé par notre ville :
L’objet de la présente consultation est le suivant : Mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage programmatique et technique, juridique et financière, environnementale, conduite du changement, à la Ville de Marseille, dans ses objectifs et missions du Plan École d’Avenir.
Nous n’avons rien à dire sur cette phrase.
La Ville de Marseille développe et entretient un parc de 470 écoles, lieux d’apprentissage des écoliers marseillais mais aussi de restauration, de détente, de découverte, de vie en société au travers des pratiques méridiennes, péri ou extrascolaires.
C’est bien dit, le faire c’est mieux.
Si elle porte ses missions depuis plus de 200 ans, la Ville est entrée dans une nouvelle période d’investissement d’ampleur dans son parc scolaire : au travers de différentes constructions neuves de groupes scolaires, de la réhabilitation et gros entretien renouvellement d’un nombre important de sites et aussi au travers du choix de démolition-reconstruction de 28 groupes scolaires dites de type GEEP, soit 54 écoles.
nous exigeons qu’elle entre en premier lieu dans une période de fonctionnement, avant de parler d’investissement… ce sont deux curseurs qui vont de pair, malheureusement nous somme face à une politique qui a usé d’une stratégie du patrimoine défaillante sur le fonctionnement, et pauvre sur l’investissement …. le bilan est assurément catastrophique.
Engagée dans un dispositif inédit d’accord cadre en marché de partenariat pour un projet de cette ampleur, la Ville s’est vu remettre en cause son choix par le tribunal administratif. La Ville a fait appel de cette décision. Dans une posture active au regard de la nécessité d’action, la Ville souhaite mener une étude de montages alternatifs au marché de partenariat, d’approfondissements programmatiques, de diagnostic et contractuels, dans l’objectif d’une nouvelle phase opérationnelle, dans le cas où l’appel tardait ou était défavorable. L’accompagnement concerne aussi l’apport d’expertises pluridisciplinaires dans l’analyse croisée des diagnostics techniques, fonctionnels et de la projection des besoins pour un ajustement de la programmation des travaux sur l’ensemble du parc scolaire. Il vise également l’accompagnement dans l’implication des parties prenantes (usagers notamment) dans les objectifs du Plan Ecole d’Avenir. Il vise enfin l’accompagnement au lancement et au suivi (selon les lots) des procédures opérationnelles qui seront menées sur les écoles amenées à être renouvelées et pour la construction neuve.
Bon, sinon, c’est beau comme tout, très ampoulé …
La Ville place au coeur du plan les objectifs de performance et de durabilité, de la conception à l’exploitation, des usages aux bâtiments. Elle souhaite pour cela être accompagnée par une assistance pluridisciplinaire, objet de la présente consultation.
Attention, il faut rappeler que pour faire des PPP, la collectivité doit être accompagné par une assistance juridique, technique, et financière. Vous comprendrez que le fait que la ville fasse appel à ce type d’AMO non plus pour les seules écoles GEEP mais désormais pour toutes les écoles destinées à être déconstruites et construites, nous pouvons être inquites.
Page suivante, des informations sur la décomposition en lot :
Le lot 1 : Assistance Programmatique et technique
Entre 40k€ et 450k€ sur la totalité des 4 ans de durée du présent marché.
La Ville souhaite, en premier lieu, engager une étude de montages alternatifs au marché de partenariat dans l’objectif de renouvellement d’une trentaine de groupes scolaires intégrant les écoles de type GEEP. En complément des missions d’accompagnement juridique et financier qui prendront place dans le lot 2, la Ville a besoin d’un accompagnement technique qui prend place dans ce lot 1. Cette prestation se traduira par l’émission d’un bon de commande de type A détaillé ci-dessous.
Le ton est donné : la ville relancera les PPP sur les GEEP ! il ne faut pas se leurrer, elle reste en pilotage, et souhaite revoir sa copie retoquée par le Tribunal Administratif. Le délai imparti à compte de la notification de ce bon de commande A est de 3 mois.
En second lieu, au travers de la procédure engagée pour le renouvellement des écoles de type GEEP et la construction d’écoles neuves, la Ville a travaillé à l’établissement de Programmes mais aussi de projets de contractualisation (basé sur l’optique du marché de partenariat). Elle y a positionné un certain nombre d’objectifs, d’exigences, de partage de risques et de garanties.
Et plus largement, au travers de la conception, construction, exploitation des 444 écoles marseillaises (470 unités pédagogiques), la Ville a développé une connaissance et expertise multiples sur chacun de ces champs et sur leur imbrication.
Elle souhaite aujourd’hui travailler à l’enrichissement des programmes et contrats ou projets de contrats établis en requestionnant certains positionnements dans une logique aboutie de durabilité et de coût global mais aussi de projections des évolutions programmatiques.
oui, ça s’appelle de la stratégie de patrimoine … et vous savez quoi, au risque de vous l’apprendre, vous avez même une Direction de la Stratégie Foncière et du Patrimoine avec pour Directrice Mme Laurance Deschamps (http://mairie.marseille.fr/administration-de-la-commune/organigramme), que la deuxième ville de France s’en préoccupe aujourd’hui nous préoccupe …
La présente prestation vise à accompagner la Ville dans ces approfondissements qui viseront chacun des champs programmatiques, fonctionnels, techniques, de l’exploitation ou contractuels mais surtout leur approche croisée, à l’exception des champs environnementaux dont le cadrage est défini dans le CCTP du lot 3.
Pour exemple, dans une démarche d’amélioration continue, la Ville souhaite retravailler, enrichir, rechercher des innovations et un positionnement durable sur chacun des champs ci-dessous :
• Fonctionnels : repréciser les objectifs de l’école, les méthodes pédagogiques, leur interrelations avec les espaces, les tailles – modèles de groupes scolaires, le fonctionnement en groupe classe et en atelier (et l’utilisation des ateliers prévus aux Programmes) et creuser en lien la question espaces de concentration/créativité, requestionner le choix d’une non mutualisation des espaces de restauration, et, à l’inverse, le développement d’espaces mutualisés (gymnases, salle polyvalente) ouverts à des pratiques péri- ou extra-scolaires, approfondir certaines questions et circuits logistiques
Mouai … alors nous faire croire que vous prenez une Assistance à Maitrise d’Ouvrage pour faire ça …
• Technique : dimensionnement des fluides (en réalisant des projection
d’évolutions des usages), exigences acoustiques
Dimensionnement des fluides ?! c’est le rôle des BET ! Exigences acoustiques ?! Mais c’est réglementé ! Hors sujet …
• Exploitation : en premier lieu, sous l’angle des exigences en terme d’exploitation (dans un contrat global pouvant par exemple prendre place dans le renouvellement des GEEP mais aussi dans le contrat d’exploitation et services pratiqué sur l’ensemble du parc) : exigences en terme de service, dispositif de suivi, performances en site occupé ; en second lieu, sous l’angle de la mesure des conséquences en terme d’exploitation/maintenance des choix fonctionnels et techniques
Bon bref Faire un PPP ou un MGP (Marché Global de Performance), dites-le clairement au lieu d’utiliser des termes détournés). Donc là clairement, vous être en train de dire que l’AMO devra innover en allant chercher du coté des Marchés PPP ou MGP ! là nous disons bravo à l’innovation et à la recherche d’idées !
Les prestations traitées dans le cadre du lot 1 devront, si besoin, inclure une dimension environnementale traitée dans ce même lot 1.
Ces prestations seront exécutées au travers de l’émission de bons de commande de type B détaillés ci-dessous et applicables à différents sujets.
Le délai imparti à compte de la notification de ce bon de commande B est seulement de 20 jours !, y compris une réunion avec les fonctionnels.
Ensuite, et dans l’optique des approfondissements programmatiques, la Ville est également engagée dans une nouvelle de démarche de diagnostic des usages, notamment sur les bâtiments GEEP et autour des constructions neuves. Elle se fera en lien avec le lot 4 d’accompagnement à la conduite du changement.
La présente prestation comprend un accompagnement à la conduite du diagnostic et sur les projections programmatiques, dans le cadre du renouvellement de groupes scolaires ou la construction neuve, au travers du bon de commande de type C précisé ci-dessous.
Le bon de commande C est à proprement dit la grille de l’audit technique. Attention pas l’audit, mais la méthodologie pour l’audit.
Enfin, la présente prestation inclut l’apport d’expertises, programmatiques et techniques, dans le travail d’articulation des diagnostics techniques, fonctionnels et de la projection des besoins en vue d’un ajustement si besoin de la programmation de travaux envisagée sur l’ensemble du parc scolaire.
Les expertises pourront également concerner la réalisation de plannings.
Cet apport d’expertises, spécifiques, fonctionnelle, technique, d’exploitation ou architecturale dans le périmètre du Plan École d’Avenir fera l’objet de bons de commande de type D : expertises dans le travail d’articulation entre les différents diagnostics à l’échelle du parc, expertises plus approfondies sur un des volets précédemment étudiés (benchmark, expertise, étude des scénarios, chiffrages), réalisation de planning.
Voici la liste exhaustive des bons de commande :
>> Bon de commande de type A – Étude de montages alternatifs au marché de partenariat
>> Bon de commande de type B – Étude spécifique sur un questionnement programmatique ou technique
>> Bon de commande de type C – Étude de diagnostic et d’évolution >> programmatique, fonctionnelles, sur un site scolaire
>> Bon de Commande de type D – Journée d’étude – apport d’expertise
>> Bon de commande de type E – Note d’impacts de sujets clés
>> Bon de commande de type F – Participation atelier ou comité de suivi
>> Bon de commande de type G – Assistance à la rédaction d’une consultation de type marché global de performance (MGP)
>> Bon de commande de type H – Assistance rédaction consultation MGP (site supplémentaire)
>> Bon de commande de type I – Assistance rédaction consultation MOP
>> Bon de commande de type J – Assistance rédaction consultation de conception réalisation
Lot 2 – Études et notes d’expertises juridiques et financières
Entre 30k€ et 300k€ sur la totalité des 4 ans de durée du présent marché.
La Ville souhaite, en premier lieu, engager une étude de montages alternatifs au marché de partenariat dans l’objectif de renouvellement d’une trentaine de groupes scolaires intégrant les écoles de type GEEP.
N’y voyez pas dans cette introduction une volonté vertueuse de notre ville, pour faire un PPP, la loi oblige à faire préalablement une évaluation des modes de réalisation. L’objet de ce lot est exactement ça.
La présente prestation consiste en une mission d’accompagnement juridique et financier qui sera alimentée par la mission d’accompagnement technique qui prend place dans le lot 1. Cette prestation se traduira par l’émission d’un bon de commande de type A détaillé ci-dessous.
En second lieu, au travers de la procédure engagée pour le renouvellement des écoles de type GEEP et la construction d’écoles neuves, la Ville a travaillé à l’établissement de Programmes mais aussi de projets de contractualisation (basé sur l’optique du marché de partenariat). Elle y a positionné un certain nombre d’objectifs, d’exigences, de partage de risques et de garanties.
En clair l’AMO repartira du travail effectué pour les précédents PPP, ceux-la mêmes qui ont été retoqués au Tribunal Administratif
Et plus largement, au travers de la conception, construction, exploitation des 470 écoles marseillaises, la Ville a développé une connaissance et expertise multiples sur chacun de ces champs, techniques et contractuels et sur leur imbrication.
Peut-être experte, mais bon, se faire retoquer au tribunal administratif sur un des plus gros PPP de l’histoire de France, on reparle du stade ?
Elle souhaite aujourd’hui travailler à l’enrichissement de programmes établis et requestionner certains positionnements dans une logique aboutie de durabilité et de coût global. Elle souhaite également explorer au maximum les champs législatifs, réglementaires et contractuels pour viser à encadrer au maximum les objectifs de performance en matière d’exploitation mais aussi de maintenance courante et de gros entretien renouvellement dès la conception des ouvrages, dans les différents montages.
Bref, faut reprendre le dossier,et rectifier les erreurs …
Elle souhaite aussi poursuivre l’analyse des pistes de financement, renforçant la soutenabilité pour la collectivité (subventions…)
poursuivre l’analyse …. sérieusement … on ne peut pas dire que la ville de Marseille brille par ses recherches de financement (ne seraient-ce que les fonds européens …).
La présente prestation consiste en la production d’expertises en matière juridique et financière visant à accompagner la Ville dans ces approfondissements visant à la durabilité des bâtiments scolaires et à leur financement dans le temps.
Pour exemple, la Ville souhaite, dans une logique d’amélioration continue, retravailler, enrichir, rechercher des innovations et un positionnement durable sur chacun des champs ci-dessous :
• Contractuels : exigences et garanties en lien avec les points clés de durabilité, dans l’ensemble des montages dans lesquels la Ville conserve la maîtrise d’ouvrage, au stade des consultations puis des contractualisations
Rien compris ….
• Financiers : creuser la question des subventions et leur impact éventuel sur les exigences programmatiques, modélisation financière des coûts globaux…
Bon on avait compris que vous aviez enfin compris que des subventions pouvaient/ devaient être trouvées …
Bon de commande de type A Etude de montages alternatifs au marché de partenariat
Bon de commande de type B Etude spécifique sur un questionnement juridique, contractuel ou financier
Bon de commande de type D Journée d’étude – apport d’expertise selon le profil JURIDIQUE
Bon de commande de type D Journée d’étude – apport d’expertise selon le profil FINANCIER
Bon de commande de type E Note d’impact de sujets clés
Bon de commande de type F Participation atelier ou comité de suivi sur 1/2 journée selon le profil JURIDIQUE
Bon de commande de type F Participation atelier ou comité de suivi sur 1/2 journée selon le profil FINANCIER
Bon de commande de type G BC rédaction consultation de type marché global de performance pour 5 sites
Bon de commande de type H BC rédaction consultation de type marché global de performance pour un site supplémentaire
Bon de commande de type I BC Rédaction consultation de type MOP pour un groupe scolaire
Bon de commande de type J BC Rédaction consultation de type conception réalisation pour un groupe scolaire
Petite paragraphe en fin de CCTP pour ce lot, ils sont chauds prêts à en découdre :
Lot 3 : Assistance en matière environnementale
Entre 20k€ et 100k€ sur la totalité des 4 ans de durée du présent marché.
En complément des priorités de réhabilitation ou de GER et des constructions d’écoles neuves, la Ville place parmi les plus grandes des priorités le renouvellement de ses écoles de type « GEEP ».
Ces établissements ont été construits en France dans les années 60 afin d’apporter une réponse rapide et économique à une forte pression démographique scolaire. Ils ont été réalisés par l’utilisation d’un procédé de standardisation et de préfabrication en structure métallique.
Ils présentent aujourd’hui des enjeux en matière de stabilité au feu qui ont conduit en 1993, la sous-commission départementale de sécurité à imposer des mesures compensatoires, notamment SSI de catégorie A. Ils affichent également des difficultés d’exploitation et de maintenance en lien avec la déformation des menuiseries extérieures ou encore des insuffisances en matière de performance thermique. Les possibilités de mise aux normes d’accessibilité des bâtiments sont, d’autre part, à la fois réduites et
coûteuses.
Aussi, au travers d’une analyse prenant en considération différents critères, la Ville a fait le choix en 2016 d’une reconstruction-démolition de ces écoles.
C’est en premier lieu un choix de durabilité et de coût global. S’il s’avère peut-être plus coûteux en investissement initial qu’une réhabilitation lourde (et cette démonstration reste cependant à faire), la Ville est persuadée que celui-ci sera bien moins coûteux sur le long terme, à la fois dans les réinvestissements nécessaires dans la durée et sur l’exploitation et l’entretien maintenance.
c’est pas faux pour la construction mais alors on ne parle plus de l’exploitation maintenance faite par un partenaire privé.
C’est, en second lieu, un choix environnemental. Même dans le cas d’une réhabilitation lourde, les niveaux de qualité environnementale et de confort des usagers (qui entrent d’ailleurs dans les critères de label environnemental), ne seront pas au même niveau que ceux d’une reconstruction.
C’est, ensuite, un choix urbain et social. Les écoles ont été construites à une époque ou le rapport avec l’urbain n’était pas le même. Leur démolition-reconstruction offrent des possibilités de changement de rapport avec l’urbain qui ont une importance notable, plus encore dans certains quartiers. La possibilité de reconsidérer le rapport au gymnase (avec un accès direct sur la rue) ou à d’autres espaces mutualisés (salle polyvalenteD)
permet une autre utilisation de ceux-ci et offrent une nouvelle offre d’équipements extrêmement importante.
Ok, mais attention allez voir dans les autres collectivités si la mutualisation de locaux public fonctionnent bien. ET puis imaginer ça sur un PPP ou MGP, là c’est de la pure folie.
C’est, enfin, un choix de continuité du service public, critère de performance de service en site occupé qui constitue également un élément central. Dans le cas de choix de reconstruction de l’école dans un autre endroit du foncier de l’école, la possibilité de construire puis de déconstruire, sans déménagement des enfants ou propositions de
modules provisoires constitue un élément auquel la Ville attache une importance tout à fait particulière.
C’est pas faux.
La Ville souhaite, dès à présent, conduire une étude de montages alternatifs au marché de partenariat, dans le cas où l’appel tarderait ou serait défavorable à celui-ci. Un focus particulier sera porté sur la recherche de durabilité et de performance des bâtiments, en considérant les enjeux de performance de l’exploitation dès la phase amont.
la durabilité et de performance des bâtiments … ce n’est pas en le répétant à tout bout de phrase que cela va se faire … tout ça pour faire un lien logique vers le Marche Global de Performance. Mais vous savez que vous pouvez également faire du suivi de performance en loi MOP, certes de manière différées sur les performances de consommations d’énergie puisque les études, travaux, maintenance ne sont pas les mêmes acteurs et donc risquent de se renvoyer la responsabilité. Mais c’est possible, avec un bon contrat.
La procédure de marché global de performance sera, par exemple, à nouveau analysée dans ce cadre. L’enjeu de performance de ces écoles et plus largement des retombées sur la performance de l’ensemble des écoles de la Ville est effectivement clé.
Ah bah voilà, nous en parlions, promis ce paragraphe n’avait pas été lu …
Les procédures de conception réalisation ou les procédures des marchés en maîtrise d’ouvrage publique dans sa forme classique, largement utilisées et adaptées dans de nombreux cas, seront également réétudiées dans cette analyse comparative.
Nous sommes sûrs que nous pourrions nous entendre ..
La Ville compte également tirer profit du temps imposé par le tribunal pour mener des travaux d’enrichissement et innovations, en matière contractuelle et juridique. Ceux-ci viseront à lier les contrats de conception, de construction et d’exploitation dans leurs enchaînements successifs, et à y inclure des clauses visant à la durabilité des ouvrages.
Vous pouvez nous dire merci !
Elle poursuivra également l’étude des subventions envisageables pour les écoles (environnementales, nationales, européennes) et les exigences programmatiques liées ; celles-ci seront incluses dans la modélisation financière globale de l’ensemble du parc scolaire marseillais.
Encore ces subventions ?! Bigre !
Un positionnement sera pris par la Ville, a priori en fin d’année 2019, et le nouveau plan décliné.
Tout est dans le “a priori” : Du latin a priori, par abréviation de a priori ratione qui signifie par une raison qui précède (sous-entendu par l’intuition). L’expression comporte un solécisme en latin : la préposition ab demandant l’ablatif, la formule correcte devrait être a priore ratione.
Dans ces quelques mois de suspension de la procédure, la Ville souhaite également poursuivre des travaux d’enrichissements et d’innovations programmatiques, déjà engagés.
De rien !
Un retour d’expériences sur les écoles construites ces dernières années mais aussi un benchmark d’autres groupes scolaires sera mené. Des analyses technico-financières de certains choix en coût global intégrant les impacts financiers mais aussi sur le confort des usagers seront précisées.
Un travail approfondi sur les usages actuels et futurs des écoles sera mené avec l’ensemble des parties prenantes dans une démarche de conduite du changement. Enfin, la Ville souhaite à nouveau creuser les enjeux urbains et fonciers de l’ensemble des sites concernés.
Ne creusez pas trop. Attention aux fouilles archéologiques …
Les résultats de ces travaux trouveront place dans la ou les procédures de
renouvellement des GEEP mais aussi des écoles neuves et de restructurations dont la Ville porte la maîtrise d’ouvrage ou encore sur les autres écoles au travers d’un dialogue avec partenaires mandatés.
Plus largement, les travaux sur le Programme d’Exploitation et les dispositifs de suivi de l’exploitation viseront à la cohérence avec les dispositifs en place et auront, par là, des retombées sur l’ensemble de l’exploitation du parc des écoles.
Bref, la mise en place d’une stratégie de maintenance …
La Ville a également choisi de répondre favorablement à la demande de diagnostic technique de l’ensemble du parc scolaire formulée par de nombreux concitoyens. Elle demandera un cofinancement à l’Etat puisque celui-ci a également confirmé son intérêt sur ce sujet.
A la bonne heure … Nous ne voyons pas ce que l’état vient faire là…
Si la Ville possède sa propre connaissance de son parc, une expertise externe, bien qu’ayant un coût, est intéressante. Elle ne doute pas que celle-ci viendra confirmer la nécessité du renouvellement des écoles de type GEEP.
Mais personne n’en doute, ce qui est remis en cause c’est le mode de réalisation en PPP et l’impact nécessairement sur la capacité à investir et de fonctionnement pour les autres écoles …
Complétés des résultats d’un diagnostic fonctionnel et mis en perspective d’une analyse des besoins scolaires qui sera renouvelée sur l’ensemble du Parc, la Ville ajustera, au besoin, sa programmation de travaux : sites qui feront l’objet d’un renouvellement, d’une réhabilitation / restructuration / extension, nouveaux sites à développer, sites qui feront l’objet de maintenance / GER et enveloppes financières associées, dans des temporalités préalablement définies.
C’est bien, ça s’appelle un PPI pour un PSP …
L’adaptation des bâtiments aux usages, qui évoluent, se trouve grandement enrichi par un travail avec les usagers. En complément des diagnostics, des échanges seront conduits avec les parties prenantes des écoles, notamment sur les écoles amenées à être renouvelées. La Ville proposera à l’Etat de travailler en ce sens.
C’est bien, ça s’appelle de la concertation et de l’échange … ouh, mais dites-nous, ça vous requinque une défaite au TA ?!!
D’autre part, la Ville mène une politique active en matière de communication autour des travaux réalisés sur chacun des établissements scolaires (des panneaux précisant les travaux réalisés ont été apposés sur chacun d’entre eux). Elle souhaite poursuivre cette stratégie et faire partager la vision globale et la stratégie d’intervention sur l’ensemble de
son parc. Le renouvellement des GEEP, bien que nécessaire, n’en représente qu’une partie et la Ville souhaite le confirmer.
politique active en matière de communication…. des panneaux… Appelez-nous le responsable de la communication !
Au travers de la procédure engagée pour le renouvellement des écoles de type GEEP et la construction d’écoles neuves, la Ville a travaillé à l’établissement de Programmes mais aussi de projets de contractualisation (basés sur l’optique du marché de partenariat). Elle y a positionné un certain nombre d’objectifs, d’exigences, de partage de risques et de garanties.
Et plus largement, au travers de la conception, construction, exploitation des 470 écoles marseillaises, la Ville a développé une connaissance et expertise multiples sur chacun de ces champs et sur leur imbrication.
Elle souhaite aujourd’hui travailler à l’enrichissement des programmes et projets de contrats établis pour le renouvellement de groupes scolaires et la construction neuve et requestionner certains positionnements dans une logique aboutie de durabilité et de coût global. Ces approfondissements viseront chacun des champs programmatiques, fonctionnels, techniques, de l’exploitation ou contractuels mais surtout leur approche croisée. Les prestations seront de deux types définis ci-dessous.
Note d’analyse des programmes de renouvellement de groupes
scolaires sous l’angle de la performance environnementale
Il s’agira en premier lieu de mener une analyse critique des positionnements pris dans les programmes établis sur le renouvellement des GEEP (notamment les programmes techniques et d’exploitation maintenance), sous l’angle de la performance environnementale, de long terme des ouvrages et incluant la dimension confort/adéquation aux usages et de coûts globaux. Cette prestation se traduira par l’émission d’un bon de commande de type A.
Notes d’expertises sur des questionnements programmatiques et
techniques spécifiques, sous l’angle de la performance environnementale
La présente prestation consiste en la réalisation d’études de questionnements programmatiques ou techniques sous l’angle de la performance environnementale (intégrant l’ensemble des enjeux du cycle de vie des bâtiments et de réponse aux usages/attentes) pour préconiser des positionnements de la maîtrise d’ouvrage au travers d’exigences au stade programmatique.
Cinq sujets sont déjà définis.
• Durabilité des matériaux et procédés constructifs
• Performance environnementale de l’enveloppe des bâtiments
• Ventilation/température/qualité de l’air
• Ressources énergétiques
• Performance environnementale et comportement/implication des usagers
Bon, bref, c’est la rédaction d’un Plan d’Exploitation Maintenance Type …
Les autres sujets seront précisés à l’issue de la réalisation du bon de commande de type A et des préconisations des sujets méritant approfondissements, sous l’angle de la performance environnementale, qui y seront faites.
Ces prestations seront exécutées au travers de l’émission de bons de commande de type B . Elles pourront faire l’objet d’un bon de commande de type D en complément sur ces mêmes sujets, si le sujet nécessitait une expertise plus approfondie sur un de ses volets (benchmark, expertise, étude des scénarios, chiffrages)
Lot 4 :
Entre 20k€ et 100k€ sur la totalité des 4 ans de durée du présent marché.
Dans cette démarche, la Ville est persuadée de deux éléments fondamentaux :
• Les bâtiments et leurs technologies constituent des “outils” au service d’objectifs en termes d’usages des écoles (d’apprentisage, de détente, de découverte, de vie collective,…)
• la participation des usagers à leur conception, leur évolution est un facteur de réussite des projets, d’acceptation des changements mais aussi d’enrichissements des usages, par leur requestionnement
Et bien voilà une belle chose !
L’École d’avenir en terme de bâtiment sera définitivement au service d’une École d’Avenir en termes de pratiques. Et la réflexion sur le bâtiment mènera inéluctablement à la réflexion sur les pratiques et sur leurs évolutions.
Et bien voilà une belle chose !
La présente prestation consiste en un accompagnement de la Ville (et de ses
partenaires : État) dans sa démarche d’échange avec l’ensemble des parties prenantes sur les usages et pratiques des écoles et de leur évolution, dans le cadre opérationnel du renouvellement et de la construction neuve de groupes scolaires mais aussi de réflexions transversales sur l’Ecole d’Avenir, menées à l’échelle du parc scolaire.
Que c’est beau !
Cet accompagnement prendra place en premier lieu au travers de la conduite d’ateliers d’enrichissements des projets qui pourront avoir des objectifs et des formes variables.
Le lancement de deux ateliers (de type A1 ou B1) est a priori prévu dès la notification du marché. La Ville se réserve le droit de confirmer ou infirmer cette information.
A1 – Ateliers d’enrichissements du programme ou des projets réunissant un grand nombre de parties prenantes
La prestation consiste en l’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage dans l’animation d’un atelier réunissant un nombre important de parties prenantes (usagers, experts) visant à travailler sur des enrichissements, notamment fonctionnels, de Programme ou des Projets.
Il est envisagé d’y associer une cinquantaine de parties prenantes : quelques représentants de chacun des usagers (équipe éducative, ATSEM, personnel de restauration, de l’exploitation, parents, enfants), des directeurs/chargés de projets/techniciens, de la ville et des partenaires, des experts des lots 1, 2 et 3.
B1 – Animation d’un atelier réunissant une trentaine de personnes En complément de travaux visant aux pratiques éducatives et aux programmes pouvant s’appliquer sur toute école, chaque école s’inscrit dans un site, une histoire, une culture, un quartier.
La présente prestation vise à l’accompagnement sur un site donné (site de
renouvellement ou de construction neuve).
Cet atelier aura des objectifs similaires aux commandes de type A à savoir :
• L’enrichissement voir l’apport d’innovation dans le Programme ou les Projets
• La construction d’une vision collective de l’Ecole d’avenir ou de ses déclinaisons sur le site
• Le recueil de certaines des craintes mais aussi le partage d’objectifs communs autour du « Plan École » et des transformations en question sur le site
Un nombre moins important de parties prenantes que l’atelier de type A sera a priori concerné. Il est pris l’hypothèse de 20 participants.
Nous applaudissons de nos 72 paires de main !