Olympique de Marseille. Arema, gestionnaire du Vélodrome, claque la porte à l’OM !

Arema, gestionnaire du stade Vélodrome, a annoncé avoir suspendu les négociations avec l’Olympique de Marseille, qui souhaitait reprendre l’exploitation de l’enceinte phocéenne. « Les prises de paroles répétées de la direction du club résident à l’encontre d’Arema et de la ville de Marseille nous conduisent aujourd’hui à devoir suspendre les discussions entamées », a communiqué Arema. Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud critique régulièrement Arema pour sa gestion du Vélodrome.

Un camouflet pour l’OM ? Arema, actuel gestionnaire du stade Vélodrome, a annoncé vendredi dans un communiqué qu’il suspendait ses négociations avec l’Olympique de Marseille qui souhaiterait reprendre son exploitation, après huit mois de tractations tendues avec le président du club. « Après plusieurs mois de dialogue entre les parties en vue d’établir un partenariat durable et positif, les prises de paroles répétées de la direction du club résident à l’encontre d’Arema et de la ville de Marseille nous conduisent aujourd’hui à devoir suspendre les discussions entamées », écrit dans un communiqué Arema.

Le 23 mai, le président du club marseillais Jacques-Henri Eyraud avait déploré que les discussions autour de l’exploitation du stade débutées en octobre « prennent trop de temps » et souhaité qu’elles aboutissent avant l’été.Faute d’accord, il avait menacé de « quitter Marseille » avec le propriétaire américain de l’OM, Franck Mc Court.Le club olympien qui n’est que locataire du Vélodrome souhaiterait devenir opérateur exclusif du stade et investir dans l’enceinte, mais les discussions achoppent sur le tarif réclamé par Arema, selon des sources proches du dossier. En effet, l’OM paie pour l’heure un modeste loyer de 6 millions d’euros, et racheter le contrat de partenariat public privé (PPP) coûterait très cher.

Eyraud critique de longue date d’Arema

Alors que Jacques-Henri Eyraud critique régulièrement la sono ou encore l’éclairage du stade, Arema a fait part vendredi « de son étonnement ». Le gestionnaire souligne qu’il a développé une activité économique « sans commune mesure pour un stade « en dehors de l’accueil des matchs de l’OM et de la gestion du bâtiment avec » plus de 560 événements d’entreprises, 160.000 visiteurs, 43 grands événements «, qui ont permis à » la ville de Marseille « d’encaisser une recette cumulée de 48 millions d’euros (conformément au contrat de partenariat) et a généré plus de 320 millions d’euros de retombées directes pour l’économie locale ».