Document de travail bénévole en cours de rédaction. L’objectif est de donner toutes les clés pour comprendre ce qu’est une Halte Soins Addictions en s’appuyant sur les textes et retour d’expérience des autres villes Paris et Strasbourg pour déterminer si les moyens apportés et garantis par la ville sont/seront suffisants pour assumer la mise en place, le fonctionnement, l’évaluation et la mesure d’impact d’un outil de service public aussi important qu’une Halte Soins Addictions.
Sur Marseille :
2016 : Le docteur Patrick Padovani, élu sur les 4e et 5e arrondissements (avec la majorité Bruno Gilles) est le premier défenseur des politiques de réduction des risques, il donne son avis sur Marsactu :
https://marsactu.fr/pour-lalcool-il-y-a-des-salles-de-shoot-a-chaque-coin-de-rue/


En 2020, Michelle Rubirola, médecin, se porte candidate du Printemps Marseille, et met cet engagement dans le Programme du Printemps Marseillais : https://printempsmarseillais.fr/wp-content/uploads/2020/03/Programme-Printemps-Marseillais.pdf
En mai 2021, l’INSERM établit un rapport d’évaluation sur Haltes Soin Addictions (HSA) : https://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-content/uploads/2023/10/wp-1697512249969.pdf
L’étude montre que ce type de dispositif est adapté à la prise en charge des usagers injecteurs de substances psychoactives les plus vulnérables, cumulant les risques (précarité, forte prévalence de pathologies infectieuses, absence de domicile, etc.). Elle montre également un impact positif de ce
type de dispositif sur la réduction de la mortalité liée aux surdoses, des morbidités associées à l’injection et sur la diminution des pratiques à risque (moindre réutilisation et partage du matériel d’injection, meilleure hygiène, etc.).
Cette évaluation initiale des salles de consommation à moindre risque (SCMR ancien nom des Haltes Soins Addictions (HSA)), après 5 ans de fonctionnement, a été pilotée par la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et confiée à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Cette évaluation a reposé sur une approche pluridisciplinaire (épidémiologie, santé publique, économie de la santé et sociologie) et comporte trois volets :
– un suivi longitudinal des usagers de drogues fréquentant ces lieux ;
– un volet sociologique sur l’acceptabilité sociale de ces lieux ;
– une étude médico-économique permettant d’évaluer l’efficience du dispositif.
L’évaluation est positive sur :
- Adaptabilité du dispositif a la prise en charge des usagers injecteurs de substances
- reducation de la mortalité liées à l’overdose et des morbidités liées à l’injection et pratiques a risque.
L’étude mentionne les enjeux de la localisation sur l’acceptabilité du lieu :
Une des préconisations de la recherche consistait à prévoir l’installation de structures à proximité des lieux de deal. Des recherches ont également montré que la proximité des programmes d’échanges de seringues des lieux de vie des usagers favorisait leur utilisation (Rockwell et al., 1999 ; Sarang, Rhodes et Platt, 2008). Une recherche avait également établi que l’implication dans un programme de traitement était plus importante pour les personnes situées à moins d’un kilomètre d’un centre de prise en charge des addictions (Beardsley et al., 2003)


Le 15 juillet 2021, le gouvernement s’est dit favorable à l’extension au-delà de 2022 de l’expérimentation à travers la France des Haltes Soin Addictions (HSA). Michèle Rubirola réaffirme alors son projet de HSA avec une prise en charge par l’AP-HM dans des locaux proches mais a l’écart des hopitaux : https://marsactu.fr/bref/le-projet-de-salle-de-shoot-a-marseille-pourrait-voir-le-jour-dici-la-fin-de-lannee/


Le 26 janvier 2022, un arrêté sort portant approbation du cahier des charges national relatif aux « haltes “soins addictions” » : https://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-content/uploads/2023/10/wp-1697512072628.pdf
Au JO du 23 février 2022 a été publié l’arrêté du 26 janvier 2022 portant approbation du cahier des charges national relatif aux « haltes “soins addictions” ».
Cet arrêté abroge l’arrêté du 22 mars 2016 portant approbation du cahier des charges national relatif à l’expérimentation d’espaces de réduction des risques par usage supervisé, autrement appelés « salles de consommation à moindre risque » (SCMR). Mais s’inscrivant dans le prolongement de cette première expérimentation des “salles de shoot” qui concernait seulement deux structures à Paris et Strasbourg, il organise généralise sur l’ensemble du territoire l’activité expérimentale, jusque fin 2025, de nouvelles haltes soins addictions (HSA).
En effet, le bilan des SCMR a mis en évidence une amélioration de la santé des personnes (baisse des infections VIH et VHC, des complications cutanées dues aux injections et des overdoses non fatales) et une diminution des passages aux urgences. Des coûts médicaux importants ont ainsi été évités : en projection sur 10 ans, on évalue les coûts médicaux évités à 11 millions d’euros pour les deux salles ayant pris par à l’expérimentation. Les injections et déchets associés (seringues) dans l’espace public ont diminué. Aucune détérioration de la tranquillité publique liée à l’implantation des salles n’a été constatée.
Les nouvelles HSA sont donc des espaces de réduction des risques par usage supervisé et d’accès aux soins, au profit d’usagers de substances psychoactives par voie d’injection, par voie nasale ou par inhalation, âgés de plus de 18 ans, vulnérables et cumulant les risques. L’avancée des HSA par rapport aux SCMR tient essentiellement au renforcement de l’objectif d’entrée dans un parcours de soins – incluant les troubles somatiques et psychologiques – ainsi que dans l’accès aux traitements des dépendances.
Ces HSA doivent assurer les activités suivantes :
- accueil personnalisé ;
- mise à disposition de postes de consommation adaptés et permettant un usage supervisé ;
- mise à disposition de matériel stérile et/ou à usage unique et personnel adapté aux consommations des usagers ;
- mise à disposition de naloxone prête à l’emploi ;
- supervision des usages au sein de l’espace de consommation ;
- accompagnement aux pratiques de consommation à moindre risque ;
- soins médicaux et infirmiers ;
- dépistage des infections transmissibles (VIH, VHB, VHC) ;
- orientation et/ou accompagnement vers des structures de prise en charge médico-sociales, sanitaires (établissements de santé ou médecine de ville) ou sociales ;
- information, orientation et soutien aux démarches administratives d’accès aux droits ;
- information et orientation vers les instances de démocratie sanitaire ;
- maraudes pour aller à la rencontre d’usagers ne fréquentant pas encore la HSA ;
- participation à la médiation avec les riverains et les commerçants ;
- participation à la prévention des nuisances aux abords du service, en lien avec les services de voirie et les forces de sécurité ;
- participation au système de veille sanitaire et d’alerte.
Le cahier des charge précise :
- l’organisation des locaux,
- les matériels utilisés,
- les règles de fonctionnement de l’activité,
- les protocoles à mettre en place,
- l’adaptation des “outils de la loi 2002-2” en matière de droits des usagers,
- la composition du plateau technique,
- les partenariats à nouer et conventions à conclure,
- le dispositif de gouvernance publique territoriale de l’expérimentation.
Ultérieurement, un cahier des charges spécifique devrait être publié pour la création de HSA mobiles.
Peuvent participer à cette expérimentation élargie les centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) et à des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
Les candidatures doivent être adressées au ministre des solidarités et de la santé (direction générale de la santé).
En juillet 2022, Charles Barbetti rédige une rapport individuel d’expertise intitulé « Haltes Soins Addictions : Quel déploiement pour un dispositif à l’acceptabilité réduite ? » pour l’INSP (Institut National du service public) : https://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-content/uploads/2023/10/wp-1697512249919.pdf

En décembre 2022, Michèle Rubirola annonce dans une vidéo sur Maritima, le projet d’une Halte Soins Addictions pour 2023 : https://www.maritima.info/depeches/sante/marseille/86540/a-marseille-une-salle-de-shoot-va-ouvrir-l-annee-prochaine.html
Le 24 avril 2023, annoncé pour 2023 par l’adjointe à la santé Michèle Rubirola, le projet de salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue est toujours bloqué. Des lieux ont été identifiés dans le 1er arrondissement, mais la mairie de secteur refuse de rencontrer les porteurs de projet : https://marsactu.fr/a-marseille-le-projet-de-salle-de-shoot-bute-sur-le-refus-de-la-mairie-des-1-7/
Dans le droit de réponse de Sophie Camard, nous apprenons qu’un projet de HSA (Halte Soins Addictions) en milieu hospitalier existe bien, avec des possibilités de fonciers soit à La Timone, soit à la Conception. Ce projet intitulé « Total Kheops », date de 2019 (22 juillet 2019). Il a été rédigé par les mêmes porteurs de projet (ASUD et alii) que la HSA actuelle. Il fait 110 pages bien argumentées. Il est calqué sur l’expérience strasbourgeoise de la salle Argos, au sein de l’hôpital civil de Strasbourg, expérience généralement saluée comme l’une des rares réussites en France. Voici ce qu’on peut y lire dès premières pages : « La salle de consommation qui a été baptisée Total Kheops s’installera, selon la modalité souhaitée par la tutelle et mise en pratique dans les salles existantes, dans des locaux mis à disposition par une structure hospitalière, en l’occurrence l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Cette localisation permettra de réduire les plaintes de riverains ».


En avril 2023, la journaliste de Marsactu Violette Artaud montait sur scène pour présenter une enquête menée en partenariat avec Mediavivant. Retrouvez ici la captation intégrale de cette soirée, en vidéo et en podcast :
A REGARDER
En juin 2023, Libération publie une tribune pour défendre la nécessité d’une salle de consommation à moindre risque, elle est signée par les principales associations, des élus et le secteur médical :


Le 21 juin, le monde publie une tribune de Michèle Rubirola. Alors que le projet d’ouverture d’une structure pour les usagers de drogues suscite des critiques, Michèle Rubirola, la première adjointe au maire, met en avant, dans une tribune au « Monde », les bénéfices d’un tel accompagnement pour l’ensemble de la société.
Le 13 octobre 2023, Marsactu annonce qu’un lieu a été officiellement trouvé pour installer une halte « soins addictions » au 110 boulevard de la Libération (4e). L’annonce est faite par la mairie de Marseille, son association partenaire, l’Agence régionale de santé et l’AP-HM, toutes associées dans ce projet expérimental qui vise à réduire les risques pour les personnes dépendantes.
https://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-content/uploads/2023/10/wp-1697513500737.pdf





Le 13 octobre, la fédération Addiction précise https://www.federationaddiction.fr/thematiques/le-projet-de-halte-soins-addictions-de-marseille-nattend-plus-que-la-signature-du-ministre-de-la-sante/
L’emplacement de la HSA à Marseille, issu d’une recherche foncière minutieuse, correspond aux termes du cahier des charges national. Il est situé à moins de 20mn à pied des principaux lieux de consommation de rue, et devra permettre de sécuriser et d’apaiser les riverains et les consommateurs.
La mise en place d’une structure de santé dédiée s’inscrit dans un travail commun porté avec les représentants de l’État, le Ministère de la Santé, l’AP-HM et la Ville de Marseille qui mobiliseront l’ensemble de leurs dispositifs spécifiques pour accompagner le projet. Un dispositif de médiation sera mis en place dès publication de l’arrêté ministériel afin de faciliter l’installation de la HSA sur son territoire. Plusieurs réunions publiques d’information seront organisées afin de répondre aux questionnements des riverains et des différents acteurs de proximité.
Le 18 septembre 2023, le Conseil d’État confirme que la Halte Soins Addictions est un dispositif de prévention destiné à préserver la santé et la dignité des usager et usagères, non contraire à la Constitution et à la Cour européenne des droits de l’Homme : Lien


Le 17 octobre, Article dans 20 minutes : https://www.20minutes.fr/societe/4058020-20231016-marseille-premiere-salle-shoot-entre-petition-mediation-autre-chemin-aller-danse
« Les inquiétudes sont légitimes, on comprend tout à fait les gens en stress ou qui se posent des questions par rapport à la valeur de leur bien », entend Stéphane Akoka, directeur de l’association ASUD Mars Say Yeah qui porte ce projet de salle de consommation à moindre risque. Le projet attend encore l’arrêté du ministère de la Santé officialisant le choix du lieu d’implantation. « Ce lieu va nous permettre d’accueillir dans des conditions dignes des personnes qui n’ont pas de chez eux et vont consommer dans la rue, dans des squatts ou des parkings sous-terrains, poursuit Stéphane Akoka. C’est un public avec lequel nous travaillons depuis des années. »
« Nous allons aller à la rencontre des habitants, assure-t-il. L’idée est qu’ils puissent avoir un interlocuteur réactif sept jours sur sept, que lorsqu’il y a le moindre souci, les gens puissent appeler. » Un numéro vert doit être mis en place dans la semaine et, une fois l’établissement créé, les financements libérés pour recruter six médiateurs pour les usagers et les riverains. « Du fait de la cour, il n’y aura pas de stationnement sur le boulevard », avance aussi Stéphane Akoka, qui estime de 80 à 100 le nombre de personnes attendues chaque jour au sein de la structure.
Le 18 octobre 2023, l’interview sur France Bleue de Michèle Rubirola à écouter ici :



Interview de Michèle Rubirola, le jeudi 19 octobre, BFM TV Marseille :
https://x.com/BFMMarseille/status/1714950318285316288?t=qlUM4VHUDeS9uVcLWtT9mg&s=09







Aux Réformés, le square Labadié sombre dans la spirale de la prostitution et du trafic
Marsactu, par Benoît Gilles, le 30 Oct 2023
Depuis le début de l’été, le quartier du Chapitre, entre Saint-Charles et les Réformés, connaît une flambée de la violence et de l’insécurité. Autour de la place Labadié, une nouvelle population de travailleuses du sexe, jeunes et vulnérables est sous la coupe de souteneurs et dealers. Les riverains s’inquiètent d’une dérive accélérée.


La gazette des communes, 30 octobre 2023 : https://www.lagazettedescommunes.com/894309/la-troisieme-halte-soins-addictions-de-france-ouvrira-en-2024/
Sur Paris :
https://gaia-paris.fr/salle-de-consommation-a-moindre-risque/
La mairie du 10e arrondissement met à disposition de l’information « Tout savoir sur la salle de consommation à moindre risque » qui n’est plus mise à jour depuis septembre 2021. Les compte-rendus des comités de voisinage sont à lire.
https://mairie10.paris.fr/pages/salle-de-consommation-a-moindre-risque-14415
Sur Strasbourg :
Ressources :
https://www.federationaddiction.fr
Réponses a quelques idées reçues : https://www.federationaddiction.fr/thematiques/reduction-des-risques/salles-de-consommation-a-moindre-risque-reponses-a-quelques-idees-recues/
Avis de Fédération Addictions sur loi finances Sécurité Sociale 2023 :
https://www.federationaddiction.fr/wp-content/uploads/2022/12/fa_amendements_plfss2023.pdf
Avis de Fédération Addictions sur loi finances Sécurité Sociale 2024 :
https://www.federationaddiction.fr/wp-content/uploads/2023/10/plfss24-federation-addiction.pdf
L’OFDT, Observatoire Français des Drogues et des Tendances addictives : https://www.ofdt.fr
https://www.ofdt.fr/publications/collections/bilans/loffre-de-stupefiants-en-france-en-2021/
Le site addictovigilance.fr : https://addictovigilance.fr/
Leur rapport 2021 : https://ansm.sante.fr/uploads/2023/06/02/20230602-plaquette-drames-2021-v2.pdf
Les moyens pour la prévention :
MILDECA Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
Stratégie Interministérielle de MobiliSation contre les Conduites Addictives 2023-2027 : https://www.drogues.gouv.fr/sites/default/files/2023-03/SIMCA%202023-2027.pdf


https://www.iledefrance.ars.sante.fr/lutte-contre-la-consommation-de-crack-en-ile-de-france
Les abords
Circulaire du 13 juillet 2016 de politique pénale relative à l’ouverture des premières salles
de consommation à moindre risque, espace de réduction des risques par usage supervisé :
https://citoyen-ne-s-de-marseille.fr/wp-content/uploads/2023/11/cir_41161-1.pdf
L’objectif est de lister ici les moyens et les prérequis nécessaires à la mise en place, l’évaluation et la mesure d’impact de la HSA du 110 Boulevard Libération.
Implantation | |
Arrêté du 26 janvier 2022 : Le choix du lieu d’implantation doit dépendre de données locales spécifiques relatives au nombre d’usagers actifs, aux produits, aux modes et à la fréquence de consommation ainsi qu’aux habitudes des usagers, en tenant compte de l’environnement social dans lequel la HSA a vocation à s’intégrer. Il conviendrait ainsi de le situer à proximité des lieux de consommation afin d’être proches des usagers et de réduire les nuisances publiques là où elles sont les plus tangibles. Le projet adapte en conséquence les programmes d’intervention, les actions et les outils de réduction des risques à ces besoins spécifiques. | Est-il possible d’avoir l’étude d’impact et de la carte qui ont permis de justifier du choix d’implantation. |
Interview Michèle Rubirola France Bleue du 18 otobre 2023 : Nous avons pris une carte et fait un cercle correspondant à 20 min… | Est-il possible d’en savoir plus : Lieux identifiés des pratiques, |
L’étude INSERM p.155 : Une recherche avait également établi que l’implication dans un programme de traitement était plus importante pour les personnes situées à moins d’un kilomètre d’un centre de prise en charge des addictions (Beardsley et al., 2003) | Est-il possible d’en savoir plus : Lieux identifiés des pratiques. |
Interview Michèle Rubirola France Bleue du 18 otobre 2023 : patrimoine de la ville de 400m2 difficilement trouvable ailleurs | Connaître la méthode employée par la mairie pour proposer des lieux a l’association ? A noter que le Collectif du 5 Novembre et des citoyens demandent la liste du patrimoine de la ville (patrimoine privé de la ville et patrimoine affecté) un lien |
Moyens de la structure associative | |
Moyens pour la sécurité des abords | |
Améliorer le quotidien | |
Mesures atteinte des objectifs | |
Mesure impact sur la population concernée | |
Mesure impact sur le lieu concerné | |
etablir un état des lieux du quartier (nuisance, toxicomanie, seringues et présence de produits usagés en lien avec la toxicomanie) avant le début du dispositif (voir Méthodologie d’analyse des traces de consommation dans l’espace public dans l’étude INSERM p.166) | est il prévu cet état des lieux ? |